Pierre Choderlos de Laclos a écrit son
célèbre roman épistolaire en 1782 lorsque, militaire dans l’armée de
Louis XVI, il s’ennuyait dans sa triste vie de garnison. Qu’en est-il
aujourd’hui de la résonance de ce texte devenu un chef d’œuvre de la
littérature française?
Les liaisons dangereuses continue à susciter de nombreuses adaptations. Qui ne se rappelle plus la splendide adaptation cinématographique de Stephen Frears (1988) avec Glenn Close et John Malkovich dans les rôles de la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont? En janvier dernier, vingt-quatre ans après avoir interprété Valmont (!), John Malkovich l’a mis en scène au Théâtre de l’Atelier à Paris. Et le 16 octobre, c’était le Théâtre Arlequin de Liège qui nous a présenté en avant-première sa propre version au Théâtre Tinnenpot à Gand, sur invitation de l’Alliance française de Flandre orientale: http://www.alliancefr-oostvlaanderen.be/fotos.php?id=11
La Marquise de
Merteuil (Glenn Close) est fâchée d'apprendre que son ancien amant, le Comte de
Gercourt, va épouser Cécile de Volanges (Uma Thurman), jeune fille
à peine sortie du couvent (mais amoureuse de son maître de musique Danceny). Pour se venger de l'homme qui l'a quittée, la marquise demande au Vicomte de Valmont (John
Malkovich), lui aussi ancien amant de la marquise, de séduire Cécile de
Volanges pour la "salir" avant le mariage. Mais le vicomte convoite la
prude, fidèle et religieuse Présidente de Tourvel (Michel Pfeiffer). Les deux
libertins se lancent alors un "parie": le vicomte devra réussir à
séduire la présidente et remettre à la marquise une preuve écrite de son succès
s'il veut pouvoir passer une dernière nuit avec elle. Le vicomte se lance
alors dans un perfide jeu de séduction...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire